Lorsque je trouve un vieux circuit imprimé, je le garde car je sais qu’il est rempli de trésors.
Bien sûr la grosse partie des composants ne me seront jamais utiles, mais regardez ce que l’on y trouve.
Pour commencer je vais à la récolte. Les minis composants sont soudés à plat, donc pour les désolidariser, je vais chauffer l’arrière de la plaquette (que je tiens avec une pince "grippe") au décapeur thermique au dessus d’un boîte en bois. Lorsque ma plaquette est assez chaude, je la tapote sur le bord de la caisse faisant ainsi tomber les minis composants. Parfois avec un gros pinceau, je passe en vitesse pour décoller les récalcitrants.
Bien que je garde tout, ce qui m’intéresse le plus en ce moment ce sont les résistances et les leds.
Ceux-ci sont identifiés et soigneusement rangés.
Ce sont des éléments très petits.
Une résistance fait 3,50 mm de long, 1,64 de large et 0,61 d’épaisseur.
Une led 3,31 sur 1,63 sur 1,13 (et il y en a encore plus petites).
Donc pour les souder ensemble, j’utilise du fil de bobinage que je récupère sur un vieux moteur.
Etant donné que ce fil est isolé, il faut le dénuder avec un cutter à l’endroit de la soudure.
Puis je coupe de fines bandes de papier collant afin de maintenir le fil sur la led ou la résistance.
Mon fer à un peu plus de 300° et top une mini goutte de soudure. Je monte assez haut en température afin que la soudure prenne rapidement sans risquer de « brûler » mes composants.
Et voilà le résultat.
La luminosité de la led est bien sûr en fonction de la résistance.
Si vous n’avez pas la possibilité de dégarnir d’anciennes plaquettes électroniques, de telles leds (SMD) se vendent dans le commerce.
C’est génial pour éclairer des endroits où l’on n’a, nous N’istes, moins de place que d’autres.
