HLD 55 SNCB (Type 205) (Maquette AGP3D)
- JEPE
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HLD 55 SNCB (Type 205) (Maquette AGP3D)
HLD 55 SNCB (Type 205) (Maquette AGP3D)
Un peu d’Histoire.
Les locomotives de la série 55 ont été mises en service entre 1951 et 1962.
Par rapport aux modèles précédents (Serie 52, 53 et 54), elles ne possèdent plus leur gros nez ronds.
Dans les années 1980, afin d'assurer le chauffage des voitures à voyageurs de dernière génération uniquement munies du chauffage électrique, il fut décidé de munir plusieurs locomotives de Série 55 d’un générateur électrique haute tension installé à la place de la chaudière à vapeur, solution qui avait déjà été essayée sur le prototype 5001. En effet, les fourgons-générateurs employés à cette tâche ne donnaient pas entière satisfaction et accusaient un âge déjà respectable. Face au succès de cette formule, plusieurs autres série 55 (5505, 5510, 5515, 5519, 5523, 5529, 5531) furent converties de la sorte. Elles seront dénommées "55 Bleues" à cause de leur livrée.
À partir des années 1990, les locomotives qui avaient perdu leur installation de chauffage pour trains de voyageurs reçurent un point (surnommé "boule") devant leur matricule pour les distinguer de celles encore équipées.
Leur carrière en tête de trains de voyageurs a pris fin en 2003 et elles ont été uniquement affectées aux trains de marchandises.
Le modèle AGP3D.
Il y a quelques temps déjà j’avais acquis un des tout premiers modèle (présérie) HLD 55 de AGP3D.
Ils avaient remarqué que les châssis de la « Gros nez » de Minitrix convenait parfaitement pour la 55. Il suffit de le clipser d’un châssis sur l’autre. Voilà donc le problème de motorisation résolu.
Personnellement j’ai deux Type 54 « Gros Nez », mais j’aime tellement les voir circuler en double traction que je ne voulais pas en sacrifier une.
Ma carrosserie 55 est donc restée en attente dans sa boite.
Un jour en mettant de l’ordre dans mon charroi, j’ai découvert une machine Arnold Rapido (Ref. 0235), modèle BR103 que j’avais acheté dans une bourse pour une bouchée de pain car la carrosserie était cassée.
Cette vieille loco attendait des jours meilleurs.
En mesurant le châssis moteur de la BR et la carrosserie de ma 55 d’AGP3D, j’ai eu une bonne surprise. En effet, le châssis fait 112 mm et la caisse 111.
Voilà, j’ai trouvé mon châssis.
Il ne possède un attelage que d’un côté, ça ne me dérange pas, car tout comme ma Serie 18 Alstom l’avant sera plus réaliste.
J’ai juste remplacé l’ampoule incandescente par une led.
Le modèle que j’avais gracieusement acquis était un des tout premiers tirage qui demandait encore quelques modifications.
Moi je le trouvais déjà tout à fait exploitable.
Je n’avais plus qu’à le prouver.
Depuis lors, l’impression a été affinée et est d’une qualité exceptionnelle.
Le montage est nettement plus simple que ce qui va suivre.
D’abord un nettoyage à l’eau et un peu de liquide vaisselle.
Afin de ne pas abimer les reliefs lors du ponçage des stries d’impression, je les ai protégés avec du tape de carrosserie.
Puis une couche de peinture de fond qui me permettra d’ajuster mon ponçage. Celui-ci se fait avec un papier 600 et à l’eau.
Une fois satisfait du résultat, je repasse une fine couche d’apprêt, et un ponçage au 800.
Pour moi il y avait une petite correction à faire au niveau des grilles d’aération.
La Crafty a vite fait le travail, puis j’ai également regraver les portes centrales.
Je découpe aussi 3 petits morceaux de grillage métallique (boite à brol) que je colle à l'emplacement des grilles d'aération sur le toit.
Maintenant que j’ai une belle carrosserie, je vais l’ajustée sur le châssis.
J’ai le choix de travailler la résine de la caisse ou le métal (plomb) du châssis-moteur.
C’est un travail délicat de fraisage à la Dremel.
Je commence par le plus facile, la carrosserie.
Il y avait aussi pas mal de matière sur le châssis j’ai donc raboté également le métal.
J’avoue que j’ai « sué » durant cette opération.
En effet, la trouille de passer à travers, la carrosserie.
Mais petit à petit j’y suis arrivé.
Avant de commencer à mettre en peinture je vais m’occuper des mains courantes de portes.
Leurs emplacements sont bien pointés. Je les perfore avec une mèche de 0,52 mm, qui est la dimension d’une agrafe Bostitch.
Facile à plier, je vais me faire un petit gabarit, car j’en ai quand même 10 à faire, et la précision est de rigueur.
Ce gabarit est tout simple. J’ai pris un morceau de plastique de 2 mm d’épaisseur, j’ai tracé une ligne d’alignement et j’ai foré un petit trou qui correspond à la longueur de la rampe jusqu’au bord. Là il suffit de bien plier à angle droit et bingo ça correspond exactement à ce que je veux.
Puis il suffira de découper ce qui dépasse à l’intérieur, et une goutte de cyano pour assurer le maintien.
Attention ! Si c’est bien maintenant qu’il faut les confectionner, les mains courantes seront placées après peinture de la caisse.
J’en profite aussi pour forer les trous des phares qui vont recevoir la fibre optique.
Il n’y en a que trois à l’avant. En effet lorsque la loco est en traction ses feux arrières ne fonctionnent pas.
La fibre sera placée après peinture.
Un petit test de roulage chassis/carrosserie.
C’est encourageant !
Avant de me lancer dans la peinture, il y a un point que je vais préparer, le vitrage.
Comme déjà dis dans d’autres rubriques, à notre échelle il n’est pas vraiment nécessaire de voir à travers les vitres. On y verrait que de la mécanique (moteur, etc…).
Donc je vais simplement tout occulter.
Je colle une très fine feuille de plastique à l’intérieur.
Une couche de noir mat au dos (à l’intérieur) pour que la lumière ne passe que par la fibre optique des 3 phares.
Maintenant le choix de la décoration.
Il y a eu plusieurs versions, et franchement à la SNCB (comme les autres sociétés) on ne pense pas aux modélistes.
La décoration est en général hyper compliquée. Des liserés dans des endroits pas possibles, etc..
Mon choix c’est donc porté sur la 5536, photographiée ici à Kinkempois.
Sa déco n’est pas trop tordue, et surtout me permet de faire une décal en couleur foncée sur feuille transparente.
Je sais elle est à moitié pourrie, mais j’ai de bonnes photos sur plusieurs angles.
Mon choix s'est fixé en fonction de la facilité des différentes phases de peinture.
Pour commencer, tout en jaune.
J’ai opté pour le Model Color 70.915 de chez Vallejo qui a mon avis se rapproche le plus de la réalité.
En fait lorsqu’on regarde les différentes photos, au niveau des couleurs il n’y a pas de réalité.
Car même en réalité, elles sont très souvent différentes.
Donc après plusieurs essais sur plaquettes, ce sera bien le 70.915 de Model Color.
Même chose pour les autres teintes, choix sur plaquette de test.
Ici il ne faut rien masquer. Maintenant avec une série de caches, je passe à la peinture verte.
J’ai opté pour de la Tamiya XF15.
Comme vous l’aurez remarqué, je passe aussi bien de la peinture matte que brillante.
C’est une question de disponibilité de teintes.
De toute façon, après la pose des décals le modèle sera reverni en satiné.
Le masquage est un des plus laborieux travail au niveau de la peinture.
Il est très important car le résultat final dépend de lui.
Je profite du masquage pour peindre (au pinceau) mon châssis en noir.
On est reparti dans le masquage pour la toiture.
Je conseille aussi de commencer à masquer avec de fines bandelettes plus faciles à contourner et ensuite le masquage final.
Pour la toiture qui sur certaine photo me parait bien noire et d’autre plus grise, j’ai mixé les deux.
D’abord une couche de gris foncé (p.ex. Model Color 70.836) et ensuite celle-ci étant sèche, j’ai passé un fin voile de noir.
On décache le tout, et comme je m’y attendais, les parties peintes sont tellement petites que quelques endroits se sont écaillés en retirant le tape.
Pourtant une couche de primer avait bien été enduite.
La prochaine fois avant de peindre je vais passer le primer avec de la fine laine de fer #000.
L’accroche de peinture se fera mieux.
En attendant un travail de retouches est en cours.
C’est du chipotage mais avec un peu de patience le résultat sera au rendez-vous. La peinture terminée, je place les mains courantes.
Les parties qui dépassent à l’intérieur sont sectionnées à la pince coupante et meulées à ras à la Dremel.
Passons maintenant à la confection des chiffres d’immatriculation.
Pour rappel j’ai choisi une décoration qui permet de faire le lettrage en vert foncé.
J‘utilise Word et la police Alte Din 1451 Mittelschrift qui correspond le mieux.
D’abord j’imprime sur une feuille normale pour vérifier les dimensions, et ensuite je colle un petit morceau de feuille décal vierge à l’emplacement de l’impression.
Je remets ma feuille dans l’imprimante et je choisi l’option « Photo sur papier glacé ».
Laisser sécher 24 h et ensuite une fine couche de vernis transparent pour isoler l’encre.
En principe ça marche assez bien. Je fais toujours une série de plusieurs chiffres au cas où il y aurait des ratés.
Ne pas oublier de vernir en brillant la surface de pose des décals, elles se placeront beaucoup plus facilement.
Je le fais juste à l’emplacement de la décal à l’aide d’un pinceau.
J’attends un jour, puis je passe la machine entière avec un vernis satiné (en bombe).
Je peux maintenant placer et cintrer vers l’unique ampoule (led) les petits bouts de fibre optique qui seront collés de l’intérieur et coupés à ras à l’extérieur.
Je passe aussi du vernis brillant sur les surfaces noires des vitres pour leur donner un aspect plus réaliste.
Un point a volontairement été oublié (pour le moment).
Ce sont les 4 petites échelles à l’avant et à l’arrière. La raison est simple.
Je n’ai aucune idée de la façon de les confectionner d’une façon aussi fine et surtout assez solide.
Si quelqu’un a une idée, elle est la bienvenue et toujours réalisable par la suite.
Peut-être qu’AGP3D pourrait envisager de la « graver » en relief, ce qui à notre échelle avec un peu de draybrush suffirait.
Il est temps de poser la caisse sur le châssis et voir ce que ça donne.
Mise sous tension, les phares s’allument, … pas mal, je l’heureux propriétaire d’un Serie 55.
Elle restera en analogique pour circuler sur nos modules lors des expositions.
Un peu d’Histoire.
Les locomotives de la série 55 ont été mises en service entre 1951 et 1962.
Par rapport aux modèles précédents (Serie 52, 53 et 54), elles ne possèdent plus leur gros nez ronds.
Dans les années 1980, afin d'assurer le chauffage des voitures à voyageurs de dernière génération uniquement munies du chauffage électrique, il fut décidé de munir plusieurs locomotives de Série 55 d’un générateur électrique haute tension installé à la place de la chaudière à vapeur, solution qui avait déjà été essayée sur le prototype 5001. En effet, les fourgons-générateurs employés à cette tâche ne donnaient pas entière satisfaction et accusaient un âge déjà respectable. Face au succès de cette formule, plusieurs autres série 55 (5505, 5510, 5515, 5519, 5523, 5529, 5531) furent converties de la sorte. Elles seront dénommées "55 Bleues" à cause de leur livrée.
À partir des années 1990, les locomotives qui avaient perdu leur installation de chauffage pour trains de voyageurs reçurent un point (surnommé "boule") devant leur matricule pour les distinguer de celles encore équipées.
Leur carrière en tête de trains de voyageurs a pris fin en 2003 et elles ont été uniquement affectées aux trains de marchandises.
Le modèle AGP3D.
Il y a quelques temps déjà j’avais acquis un des tout premiers modèle (présérie) HLD 55 de AGP3D.
Ils avaient remarqué que les châssis de la « Gros nez » de Minitrix convenait parfaitement pour la 55. Il suffit de le clipser d’un châssis sur l’autre. Voilà donc le problème de motorisation résolu.
Personnellement j’ai deux Type 54 « Gros Nez », mais j’aime tellement les voir circuler en double traction que je ne voulais pas en sacrifier une.
Ma carrosserie 55 est donc restée en attente dans sa boite.
Un jour en mettant de l’ordre dans mon charroi, j’ai découvert une machine Arnold Rapido (Ref. 0235), modèle BR103 que j’avais acheté dans une bourse pour une bouchée de pain car la carrosserie était cassée.
Cette vieille loco attendait des jours meilleurs.
En mesurant le châssis moteur de la BR et la carrosserie de ma 55 d’AGP3D, j’ai eu une bonne surprise. En effet, le châssis fait 112 mm et la caisse 111.
Voilà, j’ai trouvé mon châssis.
Il ne possède un attelage que d’un côté, ça ne me dérange pas, car tout comme ma Serie 18 Alstom l’avant sera plus réaliste.
J’ai juste remplacé l’ampoule incandescente par une led.
Le modèle que j’avais gracieusement acquis était un des tout premiers tirage qui demandait encore quelques modifications.
Moi je le trouvais déjà tout à fait exploitable.
Je n’avais plus qu’à le prouver.
Depuis lors, l’impression a été affinée et est d’une qualité exceptionnelle.
Le montage est nettement plus simple que ce qui va suivre.
D’abord un nettoyage à l’eau et un peu de liquide vaisselle.
Afin de ne pas abimer les reliefs lors du ponçage des stries d’impression, je les ai protégés avec du tape de carrosserie.
Puis une couche de peinture de fond qui me permettra d’ajuster mon ponçage. Celui-ci se fait avec un papier 600 et à l’eau.
Une fois satisfait du résultat, je repasse une fine couche d’apprêt, et un ponçage au 800.
Pour moi il y avait une petite correction à faire au niveau des grilles d’aération.
La Crafty a vite fait le travail, puis j’ai également regraver les portes centrales.
Je découpe aussi 3 petits morceaux de grillage métallique (boite à brol) que je colle à l'emplacement des grilles d'aération sur le toit.
Maintenant que j’ai une belle carrosserie, je vais l’ajustée sur le châssis.
J’ai le choix de travailler la résine de la caisse ou le métal (plomb) du châssis-moteur.
C’est un travail délicat de fraisage à la Dremel.
Je commence par le plus facile, la carrosserie.
Il y avait aussi pas mal de matière sur le châssis j’ai donc raboté également le métal.
J’avoue que j’ai « sué » durant cette opération.
En effet, la trouille de passer à travers, la carrosserie.
Mais petit à petit j’y suis arrivé.
Avant de commencer à mettre en peinture je vais m’occuper des mains courantes de portes.
Leurs emplacements sont bien pointés. Je les perfore avec une mèche de 0,52 mm, qui est la dimension d’une agrafe Bostitch.
Facile à plier, je vais me faire un petit gabarit, car j’en ai quand même 10 à faire, et la précision est de rigueur.
Ce gabarit est tout simple. J’ai pris un morceau de plastique de 2 mm d’épaisseur, j’ai tracé une ligne d’alignement et j’ai foré un petit trou qui correspond à la longueur de la rampe jusqu’au bord. Là il suffit de bien plier à angle droit et bingo ça correspond exactement à ce que je veux.
Puis il suffira de découper ce qui dépasse à l’intérieur, et une goutte de cyano pour assurer le maintien.
Attention ! Si c’est bien maintenant qu’il faut les confectionner, les mains courantes seront placées après peinture de la caisse.
J’en profite aussi pour forer les trous des phares qui vont recevoir la fibre optique.
Il n’y en a que trois à l’avant. En effet lorsque la loco est en traction ses feux arrières ne fonctionnent pas.
La fibre sera placée après peinture.
Un petit test de roulage chassis/carrosserie.
C’est encourageant !
Avant de me lancer dans la peinture, il y a un point que je vais préparer, le vitrage.
Comme déjà dis dans d’autres rubriques, à notre échelle il n’est pas vraiment nécessaire de voir à travers les vitres. On y verrait que de la mécanique (moteur, etc…).
Donc je vais simplement tout occulter.
Je colle une très fine feuille de plastique à l’intérieur.
Une couche de noir mat au dos (à l’intérieur) pour que la lumière ne passe que par la fibre optique des 3 phares.
Maintenant le choix de la décoration.
Il y a eu plusieurs versions, et franchement à la SNCB (comme les autres sociétés) on ne pense pas aux modélistes.
La décoration est en général hyper compliquée. Des liserés dans des endroits pas possibles, etc..
Mon choix c’est donc porté sur la 5536, photographiée ici à Kinkempois.
Sa déco n’est pas trop tordue, et surtout me permet de faire une décal en couleur foncée sur feuille transparente.
Je sais elle est à moitié pourrie, mais j’ai de bonnes photos sur plusieurs angles.
Mon choix s'est fixé en fonction de la facilité des différentes phases de peinture.
Pour commencer, tout en jaune.
J’ai opté pour le Model Color 70.915 de chez Vallejo qui a mon avis se rapproche le plus de la réalité.
En fait lorsqu’on regarde les différentes photos, au niveau des couleurs il n’y a pas de réalité.
Car même en réalité, elles sont très souvent différentes.
Donc après plusieurs essais sur plaquettes, ce sera bien le 70.915 de Model Color.
Même chose pour les autres teintes, choix sur plaquette de test.
Ici il ne faut rien masquer. Maintenant avec une série de caches, je passe à la peinture verte.
J’ai opté pour de la Tamiya XF15.
Comme vous l’aurez remarqué, je passe aussi bien de la peinture matte que brillante.
C’est une question de disponibilité de teintes.
De toute façon, après la pose des décals le modèle sera reverni en satiné.
Le masquage est un des plus laborieux travail au niveau de la peinture.
Il est très important car le résultat final dépend de lui.
Je profite du masquage pour peindre (au pinceau) mon châssis en noir.
On est reparti dans le masquage pour la toiture.
Je conseille aussi de commencer à masquer avec de fines bandelettes plus faciles à contourner et ensuite le masquage final.
Pour la toiture qui sur certaine photo me parait bien noire et d’autre plus grise, j’ai mixé les deux.
D’abord une couche de gris foncé (p.ex. Model Color 70.836) et ensuite celle-ci étant sèche, j’ai passé un fin voile de noir.
On décache le tout, et comme je m’y attendais, les parties peintes sont tellement petites que quelques endroits se sont écaillés en retirant le tape.
Pourtant une couche de primer avait bien été enduite.
La prochaine fois avant de peindre je vais passer le primer avec de la fine laine de fer #000.
L’accroche de peinture se fera mieux.
En attendant un travail de retouches est en cours.
C’est du chipotage mais avec un peu de patience le résultat sera au rendez-vous. La peinture terminée, je place les mains courantes.
Les parties qui dépassent à l’intérieur sont sectionnées à la pince coupante et meulées à ras à la Dremel.
Passons maintenant à la confection des chiffres d’immatriculation.
Pour rappel j’ai choisi une décoration qui permet de faire le lettrage en vert foncé.
J‘utilise Word et la police Alte Din 1451 Mittelschrift qui correspond le mieux.
D’abord j’imprime sur une feuille normale pour vérifier les dimensions, et ensuite je colle un petit morceau de feuille décal vierge à l’emplacement de l’impression.
Je remets ma feuille dans l’imprimante et je choisi l’option « Photo sur papier glacé ».
Laisser sécher 24 h et ensuite une fine couche de vernis transparent pour isoler l’encre.
En principe ça marche assez bien. Je fais toujours une série de plusieurs chiffres au cas où il y aurait des ratés.
Ne pas oublier de vernir en brillant la surface de pose des décals, elles se placeront beaucoup plus facilement.
Je le fais juste à l’emplacement de la décal à l’aide d’un pinceau.
J’attends un jour, puis je passe la machine entière avec un vernis satiné (en bombe).
Je peux maintenant placer et cintrer vers l’unique ampoule (led) les petits bouts de fibre optique qui seront collés de l’intérieur et coupés à ras à l’extérieur.
Je passe aussi du vernis brillant sur les surfaces noires des vitres pour leur donner un aspect plus réaliste.
Un point a volontairement été oublié (pour le moment).
Ce sont les 4 petites échelles à l’avant et à l’arrière. La raison est simple.
Je n’ai aucune idée de la façon de les confectionner d’une façon aussi fine et surtout assez solide.
Si quelqu’un a une idée, elle est la bienvenue et toujours réalisable par la suite.
Peut-être qu’AGP3D pourrait envisager de la « graver » en relief, ce qui à notre échelle avec un peu de draybrush suffirait.
Il est temps de poser la caisse sur le châssis et voir ce que ça donne.
Mise sous tension, les phares s’allument, … pas mal, je l’heureux propriétaire d’un Serie 55.
Elle restera en analogique pour circuler sur nos modules lors des expositions.
-
- Messages : 467
- Inscription : 16 nov. 2014, 16:48
- Type de centrale : Analogique
- Localisation : Jambes-Namur
Re: HLD 55 SNCB (Type 205) (Maquette AGP3D)
Très beau boulot mais pourquoi surcharger le modèle en numérotant les flancs des deux cabines?
- dany56
- Messages : 307
- Inscription : 24 déc. 2018, 18:01
- Type de centrale : Analogique et numérique
- Localisation : France
- Contact :
Re: HLD 55 SNCB (Type 205) (Maquette AGP3D)
Merci Jepe pour ce tutoriel très intéressant
On y apprend toujours des tas de choses indépendamment du modèle construit
Quel apprêt as-tu utilisé ?
On y apprend toujours des tas de choses indépendamment du modèle construit
Quel apprêt as-tu utilisé ?
Doucement le matin et pas trop vite l'après-midi
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- JEPE
- Messages : 3559
- Inscription : 20 août 2013, 18:41
- Type de centrale : Numérique
- Localisation : Corroy-le-Grand
Re: HLD 55 SNCB (Type 205) (Maquette AGP3D)
Oups !
J'étais tellement heureux que mes décals fonctionnaient à merveille ... non, c'est une erreur de ma part qui sera vite coorigée .
Bien vu et merci pour ta remarque Jean-Marie.
L'apprêt je l'applique toujours à la bonbonne (aérosol), comme il faut en mettre partout c'est plus facile.
En plusieurs fines couches pour éviter les agglomérats.
Dans ce cas c'était une bonbonne de Primer pour carrosserie de voiture. Il y a bien sûr aussi les produits Tamiya. Ceci-dit j'ai déjà utilisé avec succès du simple "Surfacer/Primer" en bonbonne "Brico".
-
- Messages : 467
- Inscription : 16 nov. 2014, 16:48
- Type de centrale : Analogique
- Localisation : Jambes-Namur
Re: HLD 55 SNCB (Type 205) (Maquette AGP3D)
Tiens c'est marrant j'utile exactement les deux mêmes produits carrosserie.
- dany56
- Messages : 307
- Inscription : 24 déc. 2018, 18:01
- Type de centrale : Analogique et numérique
- Localisation : France
- Contact :
Re: HLD 55 SNCB (Type 205) (Maquette AGP3D)
Ça va alors, on peut y aller en toute confiance
Doucement le matin et pas trop vite l'après-midi
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- RolandVV
- Messages : 653
- Inscription : 04 juin 2018, 16:20
- Type de centrale : Ne sait pas encore
- Localisation : Bruxelles
Re: HLD 55 SNCB (Type 205) (Maquette AGP3D)
Super travail, Jean-Paul.
Merci aussi pour le partage par ce tuto.
Merci aussi pour le partage par ce tuto.
-
- Messages : 1712
- Inscription : 14 oct. 2013, 15:21
- Type de centrale : Analogique et numérique
- Localisation : Nivelles
Re: HLD 55 SNCB (Type 205) (Maquette AGP3D)
Merci Jean-Paul pour ce très intéressant tuto. J'en ai encore appris après toutes ces années de modélisme. J'utilise aussi du primer Tamiya en bombe et j'en suis très content.
- didiguy
- Messages : 770
- Inscription : 25 janv. 2017, 16:23
- Type de centrale : Numérique
- Localisation : Wavre
Re: HLD 55 SNCB (Type 205) (Maquette AGP3D)
quelle belle réalisation. Merci pour cet apprentissage, c'est vraiment intéressant. L'expérience que tu as, te permet aussi de faire plein de réalisations aussi diverses.
Merci
Merci
bien amicalement,
Guy (Didiguy)
Guy (Didiguy)
-
- Messages : 1712
- Inscription : 14 oct. 2013, 15:21
- Type de centrale : Analogique et numérique
- Localisation : Nivelles
Re: HLD 55 SNCB (Type 205) (Maquette AGP3D)
Jean-Paul, j'ai relu plus attentivement ton tuto. Tu parles de vernis satiné et brillant.
J'en ai déjà entendu parler à mon club de maquettes sans y faire beaucoup attention.
Donc, je me pose quelques questions :
1.A partir de quel moment doit-on vernir les pièces, avant ou après peinture, satin ou brillant ?
2. Ils parlaient au club de vernir en brillant pour les décalcs et ensuite remettre du satin après la pose de celles-ci, quid ?
3. quelle marque de vernis as-tu employé ?
4. Cela s'applique-t-il à l'aérographe ?
Merci pour tes réponses.
J'en ai déjà entendu parler à mon club de maquettes sans y faire beaucoup attention.
Donc, je me pose quelques questions :
1.A partir de quel moment doit-on vernir les pièces, avant ou après peinture, satin ou brillant ?
2. Ils parlaient au club de vernir en brillant pour les décalcs et ensuite remettre du satin après la pose de celles-ci, quid ?
3. quelle marque de vernis as-tu employé ?
4. Cela s'applique-t-il à l'aérographe ?
Merci pour tes réponses.