Mittal prends garde à toi !

[Lionel]

On peut maintenant un peu parler de ces travaux que j'annonçais dans mon intervention précédente.
On va se tourner vers le toit de l'aciérie (suggérée)
Pour raison d'espace en hauteur disponible pour le pont roulant, il existe une différence de hauteur des deux corps du hall.
Je ferai avec.
Pour raison d'espace réduit, les deux pignons accolés donnent une perception du rapport hauteur / largeur différente.
Je ferai avec.

Je ne pense pas encore à la toiture du grand hall, on va seulement se pencher sur la portion voisine.

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Sur cette illustration, je fais aussi figurer en fond, une photo N&B du hall vu quasi sous le même angle.
On ne manquera pas de remarquer que le bâtiment réel est plus large… mais je dois composer, ce que j'explique juste avant, avec l'espace dont je dispose…
Sur cette photo N&B, on ne compte qu'une cheminée visible mais rassurez vous elles sont là toutes les trois et je pense qu'elles sont restées assez longtemps. On a aussi une petite idée des "extracteurs statiques" pour les inévitables fumées qui ne prendraient pas le chemin des cheminées, on en reparlera plus loin.
Je saisis encore l'occasion de cette photo pour signaler la cheminée en silhouette très noire derrière le hall, c'est celle que j'ai déplacée et que vous voyez plantée au bord droit de la photo.
Juste à la pointe du pignon, le bidule qui dépasse, c'est le haut-fourneau et en suivant la fine conduite sombre vers la droite, vous rencontrez le groupe des cowpers bien reconnaissable.
Si on continue jusqu'à la cheminée que je vais devoir planter dans mon toit, on voit derrière elle, notablement plus claire et surgissant de l'échappement de vapeurs blanches, la grande cheminée des cowpers. Moi, j'ai un peu concentré tout ça…

Voilà maintenant le truc que j'ai du trouver pour placer ces 3 cheminées

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Ce que vous voyez dépasser est du même calibre que les cheminées, 27 mm. Les cheminées se fixent sur la partie tournée avec épaulement. Le canal central est de 6,5 mm réduit au fond à un conduit de 3 mm par lequel la vis de fixation remplit sa fonction.
Mais… à la partie basse de la toiture comment faire pour cacher la jonction avec la garniture en briques ?
L'explication suivra, mais la raison pour laquelle j'ai donné ce profil avec cette hauteur, c'est afin de pouvoir les positionner le mieux possible lors de leur première fixation sur la planchette de base afin que ça coïncide avec le trou ovale dans la toiture.
Voici une vue par l'autre côté qui permet de distinguer les jonctions entre les bases et les corps de cheminées

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Maintenant, on va retoucher les bases afin de cacher sous la surface du toit les jonctions base-cheminée
J'ai tiré quelques photos qui expliqueront sans doute mieux que ma bafouille

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Bon…. begrepen ?

Ouais… on a aussi un peu amélioré l'aspect de la surface de toiture (colle PVA-eau- blanc de Meudon +ou- à parts égales avec en plus un peu de pigment noir)

Dans le fond de décor que constitue l’extrémité de ce module -2 il reste encore à habiller le pignon de ce second bâtiment d'aciérie qui sera là pour le décor.
Un premier travail est de lui construire une toiture avec un lanterneau qui soit un peu du genre de celui
qu'on distingue sur la photo

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Les aérations de toiture (extracteurs statiques encadrés en bas à droite) viendront plus tard après
l'habillage en briques des cheminées…
Comme pour le long bâtiment des convertisseurs et du four avec lequel j'ai commencé cette intervention, on va mettre un toit sur la suggestion de second hall d'aciérie. On va copier autant que possible le lanterneau visible sur la photo qui précède.

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Il restera aussi à tapisser ce pignon avec quelque chose imitant les plaques de tôle ondulée qu'on devine sur la photo.
J'ai déjà fait l'expérience de tôle, imprimée en relief à partir des obturations métal (quel métal ?) de pots de yaourt.
Plutôt qu'une longue explication, l'illustration suivante parlera

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La fabrication du nombre requis de plaques est un long travail, mais on s'y fait et on arrive au bout
Now, you've just to glue glue glue (glou glou glou)

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[didiguy]

tu as dû déguster pas mal de yaourt aussi... pas d'indigestion ?

[RolandVV]

C'est super, Lionel !!

[Lionel]

Non, on n'était pas en chômage
Lorsque je vous ai laissés au bout de la dernière intervention, j'étais occupé à tapisser de coupons de tôle le pignon du bâtiment qui suggérera le deuxième grand hall d'aciérie en finale et toile de fond du dernier module.
Sur la dernière illustration, le coin est encore occupé par un ancien essai carton en N du poste d'aiguillages sud de la gare de Givet.
Il est là pour que ça ne fasse pas trop vide...
Cependant, le but n'est pas de remplir n'importe comment, mais d'essayer de coller au mieux à l'aspect que devait présenter cette usine...

Au coin du module, je dispose de 6 à 7 cm d'espace entre le pignon de l'aciérie 2, la voie qui le longe, et le bord avant du module.
Dans un premier temps, je pensais suggérer le long abri qui jouxte l'aciérie 1 (voir sur la photo l'option 2)
Mais pour cet abri, l'espace existe aussi, et à peu près à l'endroit où il existait en réalité…

détails module aciérie 1_arrangements.jpg (350.37 Kio) Vu 795 fois

J'ai plutôt choisi comme solution, un hall plus étroit qui jouxte l'aciérie 2, l'option 1 sur la photo.
Dans ce cas, la voie qui disparaît au bout du module se glisserait entre ces deux bâtiments. Une simulation est faite pour voir si cela ne choque pas.

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Et, ça ne choque pas… pas moi en tout cas.
adjugé tapissé

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Ah... oui, pour ne pas oublier de faire réponse à la remarque de Guy au sujet de la quantité de yaourt,
c'est du bon et ça passe bien

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fermons la parenthèse...
À l'autre extrémité du hall d'aciérie 1, il faut placer un abri sous toit qui correspond au mieux à celui qui est visible sur la photographie présentée en début de cette intervention.
Les piliers seront obligatoirement plus "calibrés" qu'ils le paraissent, échelle oblige… pour faire plus fin, seule la technique de gravure acide du métal serait possible et je ne la possède pas !
L'abri empiétera un peu sur le petit pignon. Les piliers du côté bas de cette toiture seront solidarisés pour raison de solidité (relative) de l'ensemble. Les piliers hauts resteront individualisés afin que la vue sous cette toiture reste dégagée.

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Il faudra composer avec la différence d'avec l'aspect général du pignon de l'aciérie 1

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à suivre encore...

[RolandVV]

TOP !
C'est toujours captivant ...
Et je me surprend à retourner souvent sur les photos de la réalité pour y rattacher ton travail ...
A bientôt pour +.
RVV

[Philippe]

Magnifique, j'adore l'ambiance de la sidérurgie.
J'espère sur mon réseau pouvoir rendre cela aussi réaliste que toi.
Bon travail pour la suite.

[Castor]

Tu retraces parfaitement un site de la sidérurgie. Je suis en admiration devant ton travail. C'est toujours un plaisir de te lire. Bonne continuation.

[didiguy]

C’est génial ! Une superbe ambiance et ultra réaliste malgré les contraintes de l’échelle.

[Lionel]

Bonjour à Tous, merci pour l'intérêt porté sur mes élucubrations et on continue :

Lorsque j'ai décidé de monter une suggestion du hall d'aciérie pour mon usine de Vireux, je ne disposais que de très peu de documentation... vraiment très peu.
Le hasard a aidé un certain bon sens pour permettre que je ne m'éloigne pas trop de la réalité qui fut aux alentours des années 50/60.
Contraint par l'espace disponible, j'ai du ménager un volume un peu différent de celui que montrent les photos qui sont arrivées petit à petit en ma possession :
En gros, le bâtiment est moins long, moins large. Le hall est en proportion plus haut que celui qu'on découvre, ceci afin de pouvoir y loger un pont roulant sous la toiture.
J'ai aussi du légèrement écorner un coin afin de permettre le passage de la voie qui, comme dans la réalité, passe à l'arrière de l'aciérie...

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J'avais aussi un doute pour l'autre coin arrière, celui qui est visible sur la photo qui précède,
mais j'avais décidé de faire l'impasse sur ce détail et j'avais gardé le format parallélépipédique aux murs de ce côté là, c'est à l'arrière, c'est peu visible, et la construction en avait été rendue plus facile...

N’empêche... sur des documents arrivés il n'y a pas bien longtemps en ma possession, on voit clairement que au niveau du sol, ce coin n'est pas muré, et que l'étage est monté sur pilastres métalliques.

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J'ai décidé en conséquence d'au moins suggérer cette disposition du bâti, sans pouvoir respecter l'ajourage important qui donnait une large vue sur les voies à l'arrière de l'aciérie.
Cet espace était occupé par le volume qui maintient les murs extérieurs, qui maintient l’appareillage d'aciérie et sert aussi de support des cheminées qui surmontent la toiture.

C'est de cette intervention, du moins de son début un rien stressant que parlent les illustrations de ce chapitre :
dépose de l'aciérie et découpe de ce qu'il est possible de dégager dans le volume de maintien

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repositionnement des murs extérieurs et traçage de la découpe correspondante sur ceux-ci. Prudence, c'est en carton

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découpe et cloisonnement afin de ne pas voir l'arrière du four Martin et des convertisseurs

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entôlage de cette portion du pignon et pose des pilastres métalliques.
Et je ne résiste pas à une petite photo d'ambiance

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Pour la petite histoire, la photo d'arrière-plan montre un bâtiment de l'usine, mais qui n'est pas situé à l'endroit où je le mets. Consultez la photo expliquée qui doit dater d'après 1960

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et... encore un petit bonus, le bâtiment numéroté 16, c'est l'ancienne première gare de Vireux, Vireux Usine.
C'était le terminus en 1854 de la ligne 132 venant de Charleroi, la ligne de la compagnie de l'Est Charleville-Givet n'arrivera qu'en 1862

à suivre encore...

[Philippe]

J'adore, j'adore, j'adore...vivement la suite.