Re: Mittal prends garde à toi !
Publié : 28 mars 2020, 17:51
Et on continue, retour sur le module qui porte le haut-fourneau.
Quand on regarde une photographie comme celles que Roland a prises au HF6 de Seraing, on est frappé par "l'abominable complexité" de pareil site : des tubes, des tuyaux, des câbles et des rails dans tous les sens.
Pour moi, c'est une merveilleuse complexité, mais tellement... tellement... que je ne peux qu'espérer la comprendre dans ses grandes lignes et la suggérer à notre échelle.
On va commencer par permettre l'évacuation des fumées lors de la chauffe des cowpers
ici, j'ai construit une vanne qui ouvre sur les carneaux. Les carneaux sont des conduites souterraines qui dans ce cas conduisent à la cheminée merveilleux, c'est souterrain, c'est en dessous du module je n'ai pas à les montrer. D'ailleurs un contrôleur est passé et je n'ai pas eu de remarque.
Étape suivante, la conduite du vent chaud vers la circulaire du haut-fourneau. J'ai fait simple en plaçant cette conduite à la même hauteur que la circulaire, c'est une grosse conduite car elle est tapissée intérieurement de réfractaires pour que le vent qui la parcourt ne perde pas sa haute température : près de 1000°C il faut aussi que le vent à chauffer arrive aux cowpers. C'est ce à quoi on va s'occuper en établissant une conduite entre la salle des soufflantes (bâtiment carton toujours provisoire) et les cowpers mais zut...il y a eu une incompréhension quelque part, il n'y a pas que des Jaguar E qui passent ce passage à niveau.
Bon, un peu de chaudronnerie et l'affaire est arrangée L'air qui va servir de comburant pour brûler le gaz lors du chauffage vient lui aussi des soufflantes, on va le faire voyager avec le vent froid et ce gaz qui est un gaz pauvre produit par le haut fourneau arrive par l'autre côté, il vient d'un gazomètre dont on parlera une autre fois produit par le haut fourneau lors de la réduction du minerais disions nous, voici ses canalisations de sortie, larges pour ne pas avoir trop de vitesse de vent elles tombent dans le pot à poussières où les plus grosses particules restent au fond. L'étape suivante est le cyclone ou le dépoussiérage est un peu plus poussé. ces deux éléments j'ai du les inventer en copiant plus ou moins ce que je voyais sur divers sites préservés. En réalité ils sont plus gros que ce que j'ai construit, mais comme dit plus avant, j'évoque.
Une grosse canalisation reprend le gaz après le cyclone pour passer à la tour de dépoussiérage où le gaz ascendant passe au travers d'une nébulisation qui le nettoie de la plupart des particules qu'il contient encore.
Pour cette tour je me suis inspiré des tours de lavage du U4 à Uckange, mais ce que je construis et ce que je raconte, c'est ultra schématisé. Une usine sidérurgique c'est compliqué et passionnant et nous n'en sommes qu'à la fonte !
Une petite vue de drone et nous voici aux portes du module suivant vers l'aciérie mais... il y a loin de la coupe aux lèvres.
édit :
pour ceux que le sujet intéresse, un site à consulter
http://haut.fourneau.monsite-orange.fr/
Quand on regarde une photographie comme celles que Roland a prises au HF6 de Seraing, on est frappé par "l'abominable complexité" de pareil site : des tubes, des tuyaux, des câbles et des rails dans tous les sens.
Pour moi, c'est une merveilleuse complexité, mais tellement... tellement... que je ne peux qu'espérer la comprendre dans ses grandes lignes et la suggérer à notre échelle.
On va commencer par permettre l'évacuation des fumées lors de la chauffe des cowpers
ici, j'ai construit une vanne qui ouvre sur les carneaux. Les carneaux sont des conduites souterraines qui dans ce cas conduisent à la cheminée merveilleux, c'est souterrain, c'est en dessous du module je n'ai pas à les montrer. D'ailleurs un contrôleur est passé et je n'ai pas eu de remarque.
Étape suivante, la conduite du vent chaud vers la circulaire du haut-fourneau. J'ai fait simple en plaçant cette conduite à la même hauteur que la circulaire, c'est une grosse conduite car elle est tapissée intérieurement de réfractaires pour que le vent qui la parcourt ne perde pas sa haute température : près de 1000°C il faut aussi que le vent à chauffer arrive aux cowpers. C'est ce à quoi on va s'occuper en établissant une conduite entre la salle des soufflantes (bâtiment carton toujours provisoire) et les cowpers mais zut...il y a eu une incompréhension quelque part, il n'y a pas que des Jaguar E qui passent ce passage à niveau.
Bon, un peu de chaudronnerie et l'affaire est arrangée L'air qui va servir de comburant pour brûler le gaz lors du chauffage vient lui aussi des soufflantes, on va le faire voyager avec le vent froid et ce gaz qui est un gaz pauvre produit par le haut fourneau arrive par l'autre côté, il vient d'un gazomètre dont on parlera une autre fois produit par le haut fourneau lors de la réduction du minerais disions nous, voici ses canalisations de sortie, larges pour ne pas avoir trop de vitesse de vent elles tombent dans le pot à poussières où les plus grosses particules restent au fond. L'étape suivante est le cyclone ou le dépoussiérage est un peu plus poussé. ces deux éléments j'ai du les inventer en copiant plus ou moins ce que je voyais sur divers sites préservés. En réalité ils sont plus gros que ce que j'ai construit, mais comme dit plus avant, j'évoque.
Une grosse canalisation reprend le gaz après le cyclone pour passer à la tour de dépoussiérage où le gaz ascendant passe au travers d'une nébulisation qui le nettoie de la plupart des particules qu'il contient encore.
Pour cette tour je me suis inspiré des tours de lavage du U4 à Uckange, mais ce que je construis et ce que je raconte, c'est ultra schématisé. Une usine sidérurgique c'est compliqué et passionnant et nous n'en sommes qu'à la fonte !
Une petite vue de drone et nous voici aux portes du module suivant vers l'aciérie mais... il y a loin de la coupe aux lèvres.
édit :
pour ceux que le sujet intéresse, un site à consulter
http://haut.fourneau.monsite-orange.fr/