Bonne question, Jean-Paul et merci!
C'est là qu'on voit le connaisseur en modélisme
L'étude d'un projet de faisabilité, a divers niveaux de difficultés.
- Premièrement, la connaissance suffisante du logiciel, pour maîtriser toutes les astuces de dessin.
En particulier, l’enchevêtrement de courbes des nez de certains modèles.
A ce niveau là, le matériel belge est gratiné et tout n'est pas aussi simple que sur une 45
Nous sommes chacun, occupés à suer sur des modèles qui paraissent simples mais qui réclament des heures d'étude.
De plus, dans ce cas ci, les plans trouvés sur Belrail, sont peu lisibles et il y manque beaucoup de cotations.
- Ensuite, voir ce qui est disponible en motorisation du commerce, pour ne pas avoir à trop modifier un châssis.
Une éventuelle adaptation n'est pas insurmontable mais travailler sur des bogies, c'est mission impossible.
Idem pour les essieux et bogies de caisses de voitures ou autre.
En particulier le point que tu as soulevé, pour l'AM 96, à savoir l'attelage et les élongations.
- Lorsque cette étape est franchie, il faut analyser le résultat d'une première impression, pour y apporter toutes les modifications nécessaires et tester la compatibilité des accessoires du point précédent.
Ce qui demande un peu de bricolage plasticard, pour tester en situation (sur voie), et redemander un tirage +/- final.
Ce qui veut dire aussi, qu'il faut créer et investir dans une banque de matériel physique (un échantillonnage de châssis motorisés, essieux, bogies attelages,......), pour ne pas se fier à la documentation et pouvoir tester en réalité.
- En parallèle à tout ça, il faut tenir compte d'un prix de revient final.
Si au départ, ce sont des défis que nous voulons nous fixer, le but est quand -même que les N'istes belges puissent en bénéficier et non un travail égoïste, dans notre coin!!!
Ceci dit, si même tout cela demande un gros investissement en temps et malheureusement, aussi en €uros, c'est quand même une incroyable aventure enrichissante
G.