Plutôt que de rendre les derniers essieux des rames résistifs, j'aimerais réaliser des prises de courant (sur essieux), pour des éclairages intérieurs ou de fin de convois.
J'ai déjà lu que les fils de chrysocal étaient bien adaptés, pour ce genre de travail...... meilleur effet ressort, sans déformation.
Alors kouestchen,
- Le bronze phosphoreux, c'est pareil?
- si oui, où trouver ça facilement, chez nous?
Il s'en vend en France mais le transport est aussi cher que le produit!!!
C'est un alliage de cuivre, de zinc et d'étain, tandis que le laiton est un alliage de cuivre et de zinc auquel on ajoute parfois du plomb, de l'étain et du nickel.
Dont, mais ce n'est que mon avis, si tu utilises du laiton, que l'on trouve bien plus facilement, il n'y aura pratiquement aucune différence car les prises de courant sur les essieux resteront toujours très aléatoires.
Je ne serais pas aussi pessimiste.
Quand on voit les résultats de Christian, je trouve que c'est très encourageant mais tout ceci ne me dit pas si chrysocal = bronze phosphoreux
Pour preuve, voici la liste des alliages de cuivre, le chrysocale en est un le bronze phosphoreux aussi mais de composition différentes.
ALLIAGES DE CUIVRE
1°) Le laiton
On désigne sous le nom de laiton, des alliages de cuivre et de zinc en proportion variable. Leur couleur varie du blanc avec 44% de zinc, au rouge avec 10% de zinc. Sa masse volumique est de 8,5 g/cm3.. La température de fusion est de 900°. Il est malléable et ductile à froid jusqu'à 30% de zinc.
Applications en lunetterie: très faibles, montures très bon marché.
2°)Maillechort
L'origine provient du nom de deux ingénieurs lyonnais: Maillet et Chorier. Sa composition est de 62% de cuivre, 20% de zinc, 18% de nickel. Son aspect est blanc et sa masse volumique de 8,7g/cm3.
Applications en lunetterie: charnières, vis, écrous, armatures de branches, montures nickelées par électrolyse.
3°) Bronzes
Alliage de cuivre et d'étain avec une proportion minimum de 65% de cuivre. Il est plus résistant que le cuivre mais moins malléable.Cet alliage a une grande aptitude au moulage et se travaille bien à l'outil.
Applications en lunetterie sous deux formes: le chrysocale ou simili or (ordure). Composé de cuivre et de zinc, son aspect est voisin de l'or après polissage. Il sert de base pour des pièces devant être dorées par électrolyse. On le trouve également dans l'état pour des solaires très bon marché (vendeurs sur les plages). Ces montures s'oxydent très rapidement et prennent une coloration vert-de-gris. Bronze phosphoreux: Composé de 80% à 90% de cuivre, de 6 à 18% d'étain et de 0, 2 à 0,3 % de phosphore. Il résiste bien à l'écrasement et possède une grande élasticité. On l'utilisera pour la confection des branches
4°) Monel
L'origine du nom provient d'un président de la Canadian Nickel Cie. Sa composition est en moyenne de 65% à 70 % de nickel, 25 % à 30 % de cuivre, 3 % de fer. Sa masse volumique est de 8,8g/cm3. Sa température de fusion est de 1360°. C'est un alliage de couleur blanche au bel aspect après polissage. Il est malléable à froid après recuit. Il résiste assez bien à la corrosion. Il s'usine aisément malgré quelques difficultés de matriçage.
Applications en lunetterie : support de doublé or et plaqué or galvanique pour des pièces devant avoir une bonne rigidité comme les barres frontales et les faces.